[ Vincent Message ]



Vincent Message est un écrivain français. Il a fait des études de lettres et de sciences humaines à l'Ecole Normale supérieure. Après des années passées à l'étranger : Berlin et New-York, il enseigne depuis quelques années la littérature comparée à l'université Paris VIII ; il a aidé à la création d'un des premiers masters de création littéraire dans l'enseignement supérieur français.  « Les veilleurs » est son premier roman.


« Les veilleurs »

Le protagoniste Oscar Nexus a assassiné trois personnes dans la rue, après quoi il s'est endormi sur les trois corps. Oscar Nexus est une personne un peu à part, marginal. Veilleur de nuit, son emploi est le seul lien qu'il possède avec la réalité. Interné dans un hôpital pychiatrique, il est pris en charge par un médecin brillant mais quelque peu atypique, Joachim Traumfreund. C'est à lui et Paulus Rivieiro que la police confie le soin de déterminer s'il est responsable de ses actes, et quels pouvaient être ses mobiles. Traumfeund transfère Oscar Nexus dans une annexe de la clinique. Une fois installés sur les lieux, les deux enquêteurs découvrent que l'assassin est un dormeur pathologique. Pour comprendre le protagoniste, Traumdeund et Rivieiro vont devoir s'immerger dans cet univers onirique, où il vit une vie une vie parallèle. Captivés par le récit du meurtrier, ils sont par moment rattrapés par le doute : comment savoir et être parfaitement sûr qu'il ne s'agit pas d'un fabulateur ?
 A partir de ce fait divers, Vincent Message nous entraîne dans une exploration passionnante des territoires de la folie et du sommeil. Reprenant certains codes des thrillers psychologiques américains, compose une fresque sur le pouvoir de l'imagination dans la société actuelle, fascinée par le monde virtuel ainsi que les faces nocturnes de la réalité. Ce roman est une invitation permanente au rêve et à l'errance. Ce premier roman dévoilera à ceux qui s'en donnent un minimum la peine de découvrir un auteur fascinant, rigoureux, créatif.

« Ils devraient savoir qu'une existence dont on excave peu à peu les formes pleines est pire qu'une vie qui reste creuse de son origine à sa fin. »