[ Guillemette le Vallon de la Ménodière ]


Guillemette le Vallon de la Ménodière est fille d'aristocrate ; « J'aurais préféré m'appeler Dupont » est son premier roman.


« J'aurais préféré m'appeler Dupont »

Guillemette, le personnage principal de ce roman, n'a qu'une envie vivre une autre vie, mais surtout dans une autre famille, loin de tout ce qu'elle déteste ; tout ce qui l'oppresse et l'étouffe plus qu'il n'est possible et tolérable. En effet, elle aimerait tellement avoir une famille normale, comme tout le monde. Elle aimerait pouvoir apprendre des chorégraphies sur les musiques de Claude François, avoir une mère coquette, habiter un simple appartement, manger dans des fast-foods, et arrêter de vouvoyer ses parents. Mais il n'en est rien. Guillemette n'a rien d'une petite fille ordinaire ; elle est fille d'aristocrate. Marre de toutes ces accoutumances et bonnes manières inutiles et ridicules, elle décide donc de fuguer. Nous allons, au cours de ce roman, partir à l'aventure avec l'auteure et son lot d'anecdotes.
Cet ouvrage est construit comme un journal d'enfant ; c'est d'ailleurs ce qui va donner au roman toute sa fraicheur et sa spontanéité. Le récit est drôle, émouvant et rafraichissant. Toutes les anecdotes racontées par l'auteur émeut le lectorat et donne inévitablement matière à réfléchir sur la complexité des rapports entre parents et enfants. Ce roman fait écho et fait lointainement penser à « L'élégance du hérisson » de Muriel Barbery.  « J'aurais préféré m'appeler Dupont » se déguste comme un bonbon plein de douceur et de saveur rempli de bonheur.

« Mon problème, c'est que j'aime tout, j'adore tout, j'aime qu'on m'aime, je suis en manque de tout. Dans ma famille, on est quatre filles. C'est pas compliqué, on divise tout par quatre, même l'amour de nos parents qui, par-dessus le marché, n'adorent que Dieu. »