Michel Houellebecq est un écrivain et essayiste français ; il est depuis la fin des années 1990 l'un des auteurs les plus traduits à l'étranger. En parallèle de ses activités littéraires, il est également chanteur, acteur et réalisateur. Il est révélé par les romans « Extension du domaine de la lutte », et surtout « Les Particules élémentaires ». Il a écrit six romans, dont « La carte et territoire », pour lequel il recevra le Prix Goncourt en 2010. « Soumission » est son dernier roman, qui a défrayé et défraie encore la chronique.
« Soumission »
« Soumission » est un roman, qui peut être considéré comme étant un roman d'anticipation. En effet, cet ouvrage dépeint un futur proche en France. Le protagoniste de ce roman se prénomme François, professeur de littérature en université spécialiste de Huysmans. Le début du roman décrit des affrontements incessants entre jeunes identitaires et jeunes salafistes ; le pays semble être proche d'une guerre civile. Nous sommes en 2022, les évènements politiques conduisent au second tour un leader politique avec un parti nouveau : Mohammed Ben Abbes pour le parti nommé « La Fraternité musulmane ». Grâce au soutien des tous les autres partis existants contrant le Front National, Mohammed Ben Abbes accède aisément au second tour. Ce changement radical politique va offrir au narrateur la possibilité d'une seconde vie. Suite à cette élection, de multiples changements politiques vont avoir lieu, comme par exemple la chute du chômage, la pacification de la France, la privatisation et l'islamisation des universités françaises. Dès lors, les professeurs d'université doivent être musulmans pour pouvoir pratiquer leur profession ; la polygamie est donc légalisée, les femmes n'ont plus le droit de travailler et sont dans l'obligation de s'habiller de manière à ne plus être attirantes. Grâce au soutien du ministre de Mohammed Ben Abbes, François va progressivement retrouver son poste à l'université de la Sorbonne au prix de sa conversion.
« Soumission » est un roman qui pousse le lecteur à réfléchir, mais n'est en aucun cas un livre prônant l'islamophobie. Le lecteur est amené à réfléchir sur la réalité du présent grâce à des personnes politiques réels présents dans le roman comme François Hollande, Manuel Valls, François Bayrou, Jean-François Copé ou encore Marine Lepen. Michel Houellebecq amène le lecteur à se poser des questions sur les réalités gouvernementales actuelles et les différents partis politiques : le manque réel de programme politique, la place de la France dans l'Europe que l'auteur qualifie de « déjà morte »... Ce livre est très bien construit avec une très grande maîtrise de l'écriture, comme toujours chez cet auteur si singulier. C'est un roman à lire absolument : déjà pour vous faire votre propre opinion sur le sujet, ou tout simplement par curiosité. Je reste convaincue, qu'il y a différentes manières de considérer ce roman, et que dans la littérature il y aura un avant et un après « Soumission ».
« Soumission » est un roman qui pousse le lecteur à réfléchir, mais n'est en aucun cas un livre prônant l'islamophobie. Le lecteur est amené à réfléchir sur la réalité du présent grâce à des personnes politiques réels présents dans le roman comme François Hollande, Manuel Valls, François Bayrou, Jean-François Copé ou encore Marine Lepen. Michel Houellebecq amène le lecteur à se poser des questions sur les réalités gouvernementales actuelles et les différents partis politiques : le manque réel de programme politique, la place de la France dans l'Europe que l'auteur qualifie de « déjà morte »... Ce livre est très bien construit avec une très grande maîtrise de l'écriture, comme toujours chez cet auteur si singulier. C'est un roman à lire absolument : déjà pour vous faire votre propre opinion sur le sujet, ou tout simplement par curiosité. Je reste convaincue, qu'il y a différentes manières de considérer ce roman, et que dans la littérature il y aura un avant et un après « Soumission ».
« Nietzsche avait vu juste, avec son flair de vieille pétasse, le christianisme était au fond une religion féminine. »