[ John Green ]


John Green est un écrivain américain pour adolescents, il a également réalisé un vidéo-blog sur Youtube avec son frère. John Green a écrit six romans, dont « Où es-tu Alaska ? », et « Nos étoiles contraires ». Le dernier roman « Nos étoiles contraires » a été adapté au cinéma en 2014.

« Nos étoiles contraires »

Hazel est une jeune fille dont le cancer de la thyroïde a engendré des métastases dans les poumons. Depuis, sa capacité respiratoire est limitée, elles vit en permanence branchée à une bonbonne d'oxygène. Néanmoins, un médicament miracle est parvenu à stopper l'avancée du cancer. A défaut de guérir, Hazel survit. Alors qu'elle lit et relit sans cesse le même roman sur une jeune fille, qui meurt du cancer, sa mère la pousse à sortir et à avoir une vie sociale. Cela passe par le groupe de soutien à l'église. Chaque semaine, des jeunes gens atteints de cette maladie ou survivant du cancer se regroupent pour exorciser leurs peines et leurs peurs. Un jour, un jeune garçon se joint au groupe. Augustus est en rémission d'un cancer des os, il y a néanmoins laissé une jambe. Une franche amitié va se lier entre les deux adolescents, relation qui tend à se transformer en une histoire d'amour. Mais Hazel hésite à laisser Augustus s'attacher à elle. Sa crainte absolue ? Mourir et le blesser à jamais par son absence. Mais les sentiments sont parfois plus forts que tout, et transcendent même la maladie.
« Nos étoiles contraires » résonne en moi comme une claque sur la vie, sur ces choses futiles qui nous empoisonnent le quotidien. De nombreux qualificatifs duthyrambiques ont déjà été apposés à ce livre : « On rit, on pleure », j'ai bien évidemment versé ma petite larme, si ce n'est pas plus. Cette histoire m'a littéralement anéantie et accrochée. J'ai été très touchée par la relation honnête et profonde entre les deux personnages. « Nos étoiles contraires » est un roman bouleversant qui'il faut lire absolument. L'écriture est très agréable, ce roman est un hymne à l'espoir et un combat pour la vie.
« Les traces que les hommes laissent sont trop souvent des cicatrices. »