François-Henri Désérable est un jeune auteur français ; il a étudié les langues et le droit. Parallèlement, il est également joueur de hockey sur glace professionnel. François-Henri Désérable a écrit deux ouvrages « Tu montreras ma tête au peuple », qui a connu un franc succès et « Evariste » publiés chez Gallimard.
« Evariste »
François-Henri Désérable consacre son deuxième roman à un jeune mathématicien oublié : Evariste Galois mort en duel à vingt ans. Ce jeune prodigue des mathématiques est né dans une famille traditionnaliste républicaine, et a une sœur et un frère. Avec un an d'avance, Evariste Galois entre à Louis-Le-Grand comme interne, il se différencie de suite des autres pensionnaires en obtenant divers prix. Quelques années plus tard, il s'inscrit en classe préparatoire où il découvre véritablement les mathématiques.
Je ne vais vous raconter toute la vie d'Evariste Galois, je vous laisse la découvrir dans ce magnifique roman de François-Henri Désérable. Dans cet ouvrage, nous allons partir sur la route de ce personnage injustement oublié : son parcours révolutionnaire, son don pour les mathématiques qu'il va révolutionner .... François-Henri Désérable suit son personnage à la trace, attentif à son moindre geste, ses passions, son parcours mathématique ; ce jeune auteur prodigue parvient à ressusciter Evariste Galois d'une main de maître sous une plume remarquablement maîtrisée. On pourrait s'attendre à une simple biographie sur la vie du mathématicien, mais détrompez-vous, ce magnifique roman est d'une part une biographie, mais également une exploration plus que minutieuse sur une époque historique assez bouleversante. François-Henri Désérable démontre avec certitude sous sa plume impeccablement maîtrisée digne de celle de Raymond Radiguet ou encore de celle d'Honoré Balzac, que la France possède une nouvelle génération d'auteurs plus que prometteuse.
« Le bonheur, il me semble, est rétrospectif, il s'éprouve à postériori, se conjugue à l'imparfait, de sorte qu'il est plus facile, plus naturel de dire j'étais heureux que je suis heureux. »